mercredi 8 avril 2009

Classement 2009 des lycées

Sur le site du Figaro, voici ce qu'on trouve:

A partir de chiffres fournis par le ministère de l'Education nationale sur l'efficacité et la réussite des lycées, Le Figaro a établi ses propres paramètres de calcul pour réaliser son palmarès. Explications.

L'esprit de notre palmarès.
En publiant chaque année des indicateurs de résultats des lycées, le ministère de l'Education nationale dit avoir pour objectif de «rendre compte des résultats du service public national d'éducation et donner des outils aidant à améliorer son efficacité». Réaliser un palmarès permet, à chaque élève ou parent d'élève, de situer un établissement - ancien, actuel ou futur - parmi l'ensemble des lycées de France. Plus qu'un résultat précis, la position dans le classement donne une idée, une tendance, de l'efficacité du lycée donné.

Comment mesurer l'efficacité ?
Pour beaucoup, l'efficacité d'un lycée tient à son seul taux de réussite au baccalauréat. Les lycées voyant tous leurs élèves de terminale ou presque obtenir le baccalauréat seraient alors les meilleurs de France. Certes, ce paramètre est évidemment important, mais il doit être relativisé, et ne pas être le seul pris à compte. Ce critère compte donc pour deux cinquièmes du classement final.
La capacité à faire progresser les élèves. Parmi les autres indicateurs transmis par le ministère de l'Education nationale, Le Figaro a décidé d'en prendre plus particulièrement deux en compte. Le premier concerne la capacité à faire progresser un élève. Chaque année, le ministère évalue à travers des critères objectifs le taux de réussite au baccalauréat auquel un lycée peut prétendre, en fonction de l'origine sociale de ses élèves, de leur niveau scolaire à l'entrée en seconde, de leur âge, etc. Si un lycée parvient à faire «mieux que prévu» au baccalauréat, le calcul du Figaro permet de le «récompenser» par une note positive. Caricaturalement, un lycée favorisé, ayant des élèves brillants dès leur entrée au lycée et dont l'origine sociale est aisée, aura «moins de mérite» à avoir un taux de réussite au baccalauréat très élevé, et sera donc «moins récompensé» que les établissements défavorisés. Ce critère compte pour deux cinquièmes du classement final.
Sélection ou accompagnement ? Troisième et dernier critère pris en compte dans l'établissement de notre palmarès, l'accompagnement des élèves durant leur scolarité dans un lycée. La valeur ajoutée du taux d'accès de première au baccalauréat permet de repérer les lycées qui n'hésitent pas à se séparer des «mauvais éléments» à l'issue de la classe de première, afin d'avoir un taux de réussite maximal à l'examen. Ces lycées «sélectifs» seront moins favorisés que les lycées «accompagnateurs», qui acceptent de faire redoubler leurs élèves, pourvu qu'ils aient le baccalauréat au terme de la scolarité. Ce critère compte pour un cinquième du classement final.

Lycées non classés.
Certains établissements ont été exclus de notre palmarès, selon trois cas de figure. Le premier concerne les lycées professionnels, dont les spécialités proposées sont très différentes selon les établissements (des métiers du bâtiment à ceux de l'alimentation en passant par la comptabilité ou l'électrotechnique marine…), et ne permettent donc pas une comparaison équitable entre les lycées. Le second cas de figure concerne les lycées généraux ne comprenant que des filières technologiques (sciences médico-sociales, techniques de la danse, arts appliqués…). Le troisième et dernier cas d'exclusion touche les établissements qui ont présenté moins de 50 élèves aux épreuves du baccalauréat.

Un conseil aux parents.
La position d'un lycée doit évidemment être prise à titre indicatif, et ne donne qu'une tendance. Inscrire votre enfant dans un lycée dont le taux de réussite est de 100% mais où la concurrence et la sélection sont fortes, s'il a besoin d'accompagnement, sera une erreur. Il faudra dans ce cas privilégier un lycée où la valeur ajoutée de la réussite au baccalauréat est élevée, signe statistique d'une capacité à faire progresser l'élève.

Article de Bastien Hugues (lefigaro.fr) 08/04/2009.

Un document qui peut amener à la discussion pour des apprenants de niveaux C1 /C2.

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